Aux États-Unis, le pouvoir législatif a pris une initiative visant à interdire le port de vêtements dissimulant le visage. Lorsque le projet de loi sera adopté, les cagoules, notamment, seront interdites. La loi est soumise à un débat public.
L'essence de l'interdiction des cagoules aux États-Unis
En Amérique, un amendement à la loi a été introduit qui interdit le port d'un « sweat à capuche ». Il s'agit d'une veste sans fermeture éclair avec une capuche. Enfreindre la loi peut entraîner des amendes allant jusqu'à 500 $.
On pense que ces vêtements sont similaires à ceux des membres du Ku Klux Klan.
De plus, après l'incident de Ferguson, on pense que des personnes portant des cagoules tirées le plus loin possible sur leur front tentent de se déguiser de manière à être difficiles à reconnaître lorsqu'elles commettent des actions illégales.
Une telle loi pourrait bientôt entrer en vigueur dans tout l’État de l’Oklahoma. Cette initiative a été appuyée par le sénateur Barrington.L'amendement stipule : cette mesure est nécessaire pour sécuriser les lieux fréquentés par de grandes foules, privant les contrevenants de la possibilité de cacher leur visage lors d'actions illégales.
Des exceptions ne sont possibles que dans certains cas : Halloween, pluie, spectacles de cirque, cérémonies religieuses.
Référence! Il faut dire qu’il existe déjà aujourd’hui en Oklahoma un projet de loi qui interdit le port du masque. Cette loi est restée après la lutte contre le Ku Klux Klan.
Pour quelles raisons une telle mesure est-elle nécessaire ?
Maintenant que les supermarchés, les métros, les rues animées et autres lieux sont équipés de caméras vidéo, une cagoule est un moyen de cacher votre identité.
Naturellement, les attaquants en sont bien conscients. Les vestes à capuche peuvent être achetées dans n'importe quel magasin de vêtements, elles sont achetées par des personnes tout à fait respectables. Et il ne devrait y avoir aucun soupçon à l’égard d’un citoyen en sweat à capuche qui entre dans un magasin. Mais les employés des supermarchés savent par expérience que cet honnête citoyen peut instantanément se transformer en criminel, qui ne peut alors plus être reconnu par les enregistrements des caméras vidéo.
Comment la société a-t-elle réagi ?
Cette loi a suscité une grande irritation chez beaucoup. Par exemple, plusieurs prêtres ont déclaré qu’ils commenceraient à prêcher en sweat à capuche. Ils croient que l'Église a l'obligation de dénoncer la discrimination.
Le sénateur Barrington a donné une explication à ce sujet. Comme il le dit, la loi ne contient pas le mot « sweat à capuche », les capuches sont donc considérées en général et non comme un type de vêtement spécifique. « La loi n’a pas pour but d’interdire les sweats à capuche, mais d’empêcher l’utilisation de masques lors d’un crime. Cela augmentera la protection des citoyens, mais ne limitera pas leurs droits.»
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